Rénovation écologique des bâtiments

Pourquoi parle-t-on d’écologie dans le bâtiment ?

Le secteur du bâtiment représente à lui seul près de 40 % de la consommation d’énergie en Suisse et une grande part des émissions de gaz à effet de serre.
Chaque mètre carré construit, chauffé ou rénové mobilise des ressources, de l’énergie et des matériaux dont les effets se répercutent sur des décennies.

Mais la bonne nouvelle, c’est que le bâtiment est aussi le domaine où nous pouvons agir le plus efficacement.
Grâce à la rénovation énergétique, aux analyses de cycle de vie (ACV) et à une planification rigoureuse, il est possible de réduire fortement l’impact environnemental d’un bien tout en améliorant son confort et sa valeur.

Chez Volt&Home, nous aidons les propriétaires et les maîtres d’ouvrage à transformer cette complexité en stratégie concrète, pour faire de chaque rénovation un investissement durable.

Le concept de développement durable, tel que défini par la Commission Brundtland et repris par l’Office fédéral du développement territorial (ARE), repose sur quatre piliers indissociables :

1. L’environnement,

2. L’économie,

3. Le social,

4. Le long terme.

Appliqué au bâtiment, cela signifie qu’un projet ne peut être considéré comme durable que s’il :

• réduit ses consommations et émissions,

• reste économiquement viable,

• offre un confort et une qualité de vie aux occupants,

• et reste pérenne dans le temps.

En résumé : un bâtiment durable est à la fois économe, sain, confortable et conçu pour durer.

L’énergie : comprendre les bases pour mieux agir

L’énergie, c’est la capacité à produire un travail — à chauffer, éclairer, ventiler ou mettre un bâtiment en mouvement.
Elle se mesure en joules (J) ou plus couramment en kilowattheures (kWh).
La puissance, elle, se mesure en watts (W) et exprime la quantité d’énergie consommée par unité de temps.

Ainsi : Énergie = Puissance × Temps

Cette distinction est essentielle lorsqu’on analyse la performance d’un bâtiment : un appareil puissant n’est pas forcément énergivore, tout dépend de la durée d’utilisation et de l’efficacité du système.

Dans la rénovation, on distingue trois niveaux :

• Énergie primaire : celle prélevée dans la nature (pétrole, vent, soleil, biomasse) ;

• Énergie finale : celle livrée au bâtiment (mazout, gaz, électricité) ;

• Énergie utile : celle effectivement transformée en chaleur ou en confort.

L’objectif de l’écologie du bâtiment est de réduire les pertes entre ces niveaux, en favorisant les énergies renouvelables, les systèmes performants et une enveloppe bien isolée.

Souvent oubliée, l’énergie grise représente l’énergie nécessaire à fabriquer, transporter et mettre en œuvre un matériau avant même qu’il n’entre dans le bâtiment.
Elle inclut toutes les étapes, de l’extraction à la mise en vente.

En Suisse, on estime que deux tiers de l’énergie totale consommée par un ménage proviennent de cette énergie grise.

Ainsi, remplacer systématiquement des matériaux sans réflexion n’est pas toujours écologique.
L’analyse de leur cycle de vie (ACV) permet d’arbitrer entre rénover, remplacer ou conserver.

L’impact d’un bâtiment ne se résume pas à son énergie. On le mesure aussi par :

• ses émissions de gaz à effet de serre (CO₂, CH₄, N₂O, SF₆...),

• sa consommation de ressources non renouvelables (NRE),

• ou encore son score d’écopoints (UBP) selon la méthode suisse.

Les bases de données comme KBOB ou Ecoinvent permettent de quantifier ces impacts pour chaque matériau ou système constructif, de façon à comparer objectivement différentes solutions.

L’écologie du bâtiment, ce n’est pas un supplément “vert” :
c’est une nouvelle façon de concevoir, d’exploiter et de rénover les bâtiments, fondée sur la mesure, la rigueur et la cohérence.

Écologie = confort + durabilité + économie d’énergie + valeur patrimoniale.

Chez Volt&Home, nous utilisons ces données dans nos études pour aider le client à faire des choix mesurés et argumentés, plutôt que guidés par le marketing.